Bienvenue chez les seniors...

J’ai passé environ 50 heures à l’école cette semaine, ce qui a fait en sorte que j’ai fait 3 heures d’entraînement, en plus de détruire toute ma motivation intellectuelle à travailler. Mon cerveau n’est toujours pas remis de cette folie, c’est pourquoi le résumé sera court. Malgré ma petite semaine de training, je suis allé au Grand-Prix de Sainte-Martine dimanche avec l’objectif permanent de rester le plus longtemps possible dans le peloton pour apprendre le plus possible et pouvoir finalement faire un entraînement durant ma semaine. Malgré tout, je crois que ces  jours quasiment sans vélo allaient faire plus de bien que de mal, après l’éprouvante fin de semaine Battenkill-Calabogie et le stress de la fin de session.

Le voyage fut tout à fait normal cette fois-ci. Désolé donc, pas d’anecdotes croustillants cette fois. Comme dirait Serge Chrétien, le père de Raphaëlle, il faut toujours que Charles soit là pour que des situations étranges se présentent à nous !

Le départ fut donc donné en plein milieu d’après-midi avec une température aussi chaude que celle de la fin de semaine dernière. Après quelques kilomètres plutôt relax, un groupe d’échappée, incluant mon coéquipier Dominique, s’est échappé avant la fin du premier tour sur 8 de cette course de 110 km. Durant ce même premier tour, la moitié de l’équipe, soit Sandy, Stéphane et Simon, sont tombés dans divers incidents. Stéphane a réussi à revenir, mais, non remis de son effort, il fut lâché au rythme de la bordure suivante. Finalement, outre Dominique dans l'échappée, il n'y aura que moi et Jean-Sébastien Perron qui terminerons la course dans le peloton.

Parlons-en de ces bordures ! L’histoire de ma course fut entièrement écrite en fonction de celles-ci. Le vent était assez fort, ce qui faisait en sorte que dès que le peloton accélérait et s’étirait, il fallait être à l’avant pour éviter les cassures. Je me suis fait prendre deux fois à ce jeu dangereux et j’ai lutté à chaque fois pour revenir, ce que je parvenais à faire dès le retour du vent de face. J’ai généralement été intelligent dans mon positionnement (toujours derrière de grands mecs qui cachent le vent) et dans mes efforts en course (les même que le peloton en fait L), ce qui ne m’a pas empêché d’être lâché au moins 4 fois dans les bordures. Pas facile d’être un tit-cul dans ce monde de messieurs. J’étais même lâché à deux kilomètres de la ligne. J’ai réussi à revenir encore une fois, tant bien que mal. Alors qu’il restait 50 survivants du peloton de 80 au départ, le sprint pour la 10e position (environ) s’est préparé à l’approche de l’arrivée. J’étais loin du devant du peloton, mais je suis rappelé mon expérience de l’an dernier, lorsque j’étais à l’avant mais j’ai été coincé dans la cohue à l’intérieur du virage final. J’ai donc fait l’inverse cette fois ; j’ai passé au moins 20 gars par l’extérieur et je termine 13e.

Fin renard donc, mais bon, 13e n’a rien d’une place d’honneur et au delà du résultat, il y a la performance, qui fut lamentable dans mon cas. Lâché quatre fois, incapable d’aider l’équipe à faire quoi que ce soit. J’ai joué intelligemment, mais ce n’est pas toujours comme ça qu’on gagne des courses, il faut prendre l’initiative, ce que je suis incapable de faire. J’ai passé 15 secondes à attaquer à l’avant du peloton à la mi-course. Résultat : un tour en dernière position du peloton à espérer un monde meilleur. Je suis tout de même content de voir que j’étais très motivé durant la course, sans quoi je n'aurais pas consenti à autant de souffrance et j’aurais terminé loin derrière. On a beau avoir la meilleure forme de sa vie, si la motivation est partie durant l’entraînement, la course sera mauvaise. Bonne nouvelle, je suis déjà impatient de courir au critérium de Brossard la semaine prochaine !

Commentaires

Anonyme a dit…
Serge Chrétien a bien raison !
Si tu avais monté avec moi à Ste-Martine, t'aurais connu Stéphanie, la fille d'alma.

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