Sorti du bois

Bonjour !

Je profite de la fin de mon hermitage le temps de quelques jours pour donner des nouvelles.

J’ai passé les 2 dernières semaines à faire le maximum pour redevenir un triathlète compétent. Ça reste laborieux coté nage et course à pied mais les progrès furent tout de même miraculeux dans ce bloc de 10 jours d’entraînements intenses qui n’avaient été précédés que de quelques courts joggings en fin de voyage.

J’ai choisi de ne pas retourner sur les courses de vélo cet été, j’ai trop de progrès à faire en nage et en course à pied. J’aime les courses de bike, mais prendre le temps de les faire équivaut à m’éloigner de l’objectif que je me suis fixé en octobre l’année dernière : me transformer en triathlète le plus vite possible.

J’ai atteint tous mes nouveaux objectifs du mois, qui étaient assez simples, pour arriver à un niveau acceptable au triathlon du Memphrémagog, que je courrai sur la distance Demi-ironman (1.9 km de nage, 90 km à vélo et 21.1 km en course à pied) demain.

Le tour du Lac-Saint-Jean à vélo en une journée avec Fred, aller virer au bout du lac de mon chalet à la nage (5 km) et toutes les nages qu’il faut faire pour s’y préparer, un demi-marathon à l’entraînement et tous les joggings qu’il faut faire pour y arriver sans se blesser, plusieurs intervalles de course à pieds pour reprendre la foulée furent mes gros efforts durant ces 10 jours.

Pour le reste : le plus de repos possible pour avoir le moins de fatigue possible. Mai et juin ont été épuisants, il ne serait pas brillant de continuer ainsi. En étant athlète à temps plein pour juillet et août, ça se fait assez bien! J’en profite car je pense qu’après, la vraie vie me rattrapera et que ce sera fini pour les 40 prochaines années héhé! Mais jusqu’à date, aucun regret.

J’ai aussi été occupé à regarder le Tour et pour une fois, j’ai gagné mon pari du premier jour en misant sur Cadel Evans, mais j’avoue que j’ai changé d’idée en cours de route.

Je suis nul en paris et je pense, comme bien des gens, qu’Andy Shleck a très mal couru mais je vais m’en tenir à ça dans ma critique, pour éviter de me faire bombarder de commentaires méchants encore.

Comment ne pas revenir sur le sujet du dernier article. Bref, j’ai encore constaté ce qu’on m’avait déjà dit : argumenter avec des imbéciles, c’est comme se rabaisser à leur niveau. À lire les commentaires reçus, c’est trop bas, insultant et infondé pour être répondu.

C’est facile de croire qu’on a raison lorsqu’on donne son « opinion » en signant anonyme! Plus difficile lorsque la page web porte votre nom.

Si vous voulez me dire quelque chose, venez me voir en face, je ne suis pas méchant, vous frapperiez le premier. Au moins, là je saurai que vous avez des couilles, du moins, plus que quand vous laissez vos commentaires anonymes pour ne pas que je sache que vous ne m’aimez pas et me trouver poche en vélo, ce qui est hors-sujet, par ailleurs. On parle de savoir-vivre, non pas de talent!

Finalement, les choses sérieuses commencent. Ce triathlon dimanche sera le premier test de la saison. Avant ça, le Penthatlon, les quelques courses de vélo et la traversée du pays, c’était de l’amusement, du défi mais rien qui n’était l’aboutissement d’une vraie préparation comme je n’en faisais plus depuis le début de l’Université.

Je l’ai déjà dit et le répète, le 28 août est la seule journée qui compte en sport cette année. Et on va bien s’amuser quoi qu’il arrive, je pense. Se préparer pour un objectif comme ça, c’est trippant.

Je fait probablement plusieurs erreurs de gars de 21 ans qui fait un Ironman (c’est pas mal jeune, je sais) mais j’ai du fun et j’apprendrai plus vite que ceux qui commençent plus tard. Le mieux serrait de commencer sur des courtes distances étant plus jeune mais je préfère les longues courses, faut se faire plaisir.

Pour Magog, l’objectif est essentiellement de me remettre dans le beat du triathlon pour de bon, de pouvoir ainsi prendre des notes sur tout ce que je peux améliorer, physiquement, tactiquement et côté équipement, durant les 28 jours qui me restera avant l’Ironman de Louisville.

J’ai donc une stratégie spéciale pour l’occasion... Le calibre sera probablement assez fort puisque ce sont les championnats canadiens de triathlon longue distance (bon sujet pour la revue des sports obscurs dans le film Dodgeball!).

J’aurai donc l’heure juste et beaucoup de plaisir, surtout sur le vélo avec mon bike hallucinant. Après tout, c’est la deuxième plus belle journée de l’année. Celle où l’on sort de l’ombre le temps d’une matinée pour s’arracher la tête avec les autres crinqués.

Et là, c’est du triathlon. C’est comme en vélo de montagne. Personne ne va se crier après. Chacun pour soi. Bonne chance à tous. J’ai hâte, très hâte.

yo

Commentaires

Daniel Voyer a dit…
Bonjour David! Je lis ton blog occasionellement et je le trouve intéressant. Tu expose le point de vue d'un d'un gars qui vit sa passion, s'entraine fort et j'aime bien. Ne t'occupe pas de ceux qui te critiquent, ils ne seraient probablement pas capables de te suivre 5 min sur un vélo.

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