Le plan d'entraînement parfait.

Un matin en fatbike sur le fleuve St-Laurent. Rien de virtuel. Photo: Ralph Samson - Team Gris 

Le plan parfait n’existe pas. Donc acceptez-le et ne virez pas fou avec ça.

Le temps des fêtes vient de passer. L’entraînement sur le vélo stationnaire doit commencer à être sérieux pas mal. Moi aussi, j’en ai sué par le passé sur mon rouleau qui me disait les watts à pousser pour mon bien être estival futur.

Mais j’ai lâché l’entraînement intérieur en 2010. J'acceptais d'arriver en mauvaise forme au printemps, que ça irait mieux tard en saison. Arrêter de pédaler dans le vide était devenu une condition primordiale pour continuer le vélo. Pourtant, au fil des ans, de beaux résultats se sont succédés en avril et mai sans avoir donné un coup de pédale entre novembre et mars.

Depuis quelques années, c’est le meilleur des deux mondes car on peut rouler dehors en hiver avec des fatbikes. Évidemment, faut pas rouler en touriste, mais il y a moyen de pédaler 12 mois par année, garder ses muscles de vélo bien actifs et profiter de l’hiver en même temps.

À part ça, ski de fond, course à pied, patin en lame nordique et ski-doo pogné dans la neige molle sont toutes de bonnes façons pour moi de bien pomper l’huile durant la saison morte.

Contrairement à une croyance un peu étrange, ne pas faire de rouleau ne veut pas dire qu’on ne s’entraîne pas fort. Si on le fait bien, il peut s’agir d’une préparation estivale idéale qui permet aussi d’avoir encore le goût de rouler en automne, quand la couleur des arbres est magnifique et l’eau dans les bidons est toujours à la température idéale hummm.

Sérieusement, combien de fois ceux qui roulent à l’intérieur tout l’hiver m’ont confié ne plus avoir le goût de rouler dès le mois d’août, juillet ou même… juin!!

C'est triste.

Bien sûr, lorsque les objectifs de performance sont plus élevés, je suis d’accord pour dire que quelques séances à l’intérieur peuvent être très bénéfiques. Pour le reste, je ne pourrai jamais dire que l’entraînement en salle est une voie sans faille vers la réussite.

Pour moi, l’hiver n’a rien à voir avec faire du vélo stationnaire, que ce soit entre amis dans le noir ou avec des amis virtuels sur une île qui n’existe pas où il fait toujours beau. Ces trucs sont très prisés.

Certains centres d’entraînement ont bâti de remarquables installations, des endroits agréables pour aller s’entraîner, jaser de bike et boire un café. Lors de mes essais, j’ai tout de suite compris que c’étaient de formidables manières d’améliorer sa forme physique mais que pour moi, ça restait, encore, juste du rouleau...

Le coureur maître David Dulude me mentionnait précédemment que ses plus beaux souvenirs de vélo des dernières années sont lors de camps d’entraînement entre amis. Pour le reste, il s’est rendu compte qu’on se prend souvent trop la tête avec nos méthodes d’entraînement. Nous vous invitons à lire cet article scientifique, qui conclut qu’il n’y a pas de séance idéale pour s’améliorer. C’est donc le plaisir à l’effort qui vous fera gagner.

Ma question cette semaine, quel est votre entraînement hivernal, intérieur, extérieur ou les deux?

Si vous voulez soumettre un texte, sur le rouleau, les étirements, le core, le ski hors-piste, la photographie des oiseaux entre deux intervalles, c’est le temps!

Envoyez-moi un message sur la page facebook du Team Gris.

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